La coparentalité est le fait d'exercer ensemble (les deux parents), sa fonction parentale. La fonction parentale est l'ensemble des actes, décisions que l'on prend en tant que parent, et qui concerne l'éducation des enfants.
Ça, c'est la théorie !
Dans la pratique, ça veut dire que chaque parent doit pouvoir s'accorder avec l'autre parent sur les décisions importantes à prendre concernant l’éducation d’un enfant : décider dans quelle garderie ou école inscrire les enfants, quels loisirs choisir, mais aussi quelle réponse éducative devant un comportement inadapté, etc.
Chacun doit tenir compte du droit qu’a l'autre parent, d’exercer sa "fonction parentale" comme il le souhaite; ce qui veut dire aussi que des divergences vont inévitablement surgir illustrant les approches et points de vue différents des deux parents.
Les pères d'aujourd'hui demandent plus que ceux d’hier, à être plus présents, plus actifs dans l'éducation de leurs enfants. Ils veulent participer aux décisions de la vie quotidienne des enfants, être pleinement parent auprès de la mère. Parfois, ils n’ont d’autre choix : comme dans le cas d’une famille monoparentale.
De plus, la famille d’aujourd’hui a des visages très variés, du fait de la métamorphose qu’elle connait depuis quelques décennies.
Ces nouvelles structures familiales et ces changements dans la répartition des rôles homme/femme dans le couple ont eu pour effet de changer progressivement la façon dont chaque parent exerce sa parentalité et posent des questions sur la place de chacun, la prise en compte de modèles éducatifs différents, la nécessaire conciliation entre les deux parents...
Bref, les parents d'aujourd'hui doivent trouver des manières inventives d'être parent ensemble : c'est tout l'enjeu de la coparentalité !
Pour être complet sur le sens du terme, il faut préciser qu’il s’est étendu aujourd’hui à une autre forme de parentalité plus spécifique à la communauté homosexuelle. Elle désigne pour les concernés, le fait d’élever conjointement l’enfant de l’un ou l’autre. Mais cette forme de co-parentalité reste encore à préciser, légalement parlant.
Quand on est père ou mère, on se fait une idée bien personnelle (et inconsciente la plupart du temps) de :
- comment être mère et comment l'autre devrait être père
- comment être père et comment l'autre devrait être mère
Autrement dit, nous avons intériorisé des représentations du rôle de chacun dans le couple parental qui vont influencer nos attentes et nos comportements.
Ces représentations sont essentiellement issues de la manière dont nous avons nous-mêmes vécu étant enfant et dont nous avons vu nos parents agir.
Cette vision personnelle n'est pas forcément en adéquation avec la vision de son conjoint (elle est même fondamentalement différente puisque cette représentation est subjective) : par exemple, l’un peut considérer que c'est à la mère de s'occuper de la scolarité des enfants et son conjoint penser que c'est une affaire à voir autant par le père que par la mère. Il en est de même avec l'idée qu'on se fait de "Qui s'occupe (et comment) des tâches ménagères ?" ou encore "Quel modèle éducatif on se doit d'utiliser ?".
Dans ce cas, il y aura des désaccords sur « qui décide quoi » au sujet du choix d'études, de "qui participe aux réunions parents-profs ?" ou encore sur "qui aide aux devoirs ?".
Désaccord ne veut pas dire mésentente, mais si l'un des deux parents se montre plus rigide et décrète qu'il n'y a qu'une seule façon de voir et faire (en général, la sienne), il peut nier (ou minimiser) la vision de l'autre ou encore essayer d'imposer la sienne; ce qui dans ce cas va générer des rapports de force et créer des conflits.
Ces conflits ne sont pas insurmontables bien sûr mais ils deviennent parfois pesant au quotidien; surtout quand au lieu d'être vraiment "gérés" (c'est à dire réglés et apaisés), ils s'enkistent et se durcissent jusqu'à aboutir à un rapport concurrentiel entre les deux parents, au lieu d'être complémentaire.
Une démarche de consensus va pouvoir se mettre en place pour aboutir à une véritable « COPARENTALITÉ »
Au contraire, si chacun est conscient que sa vision du rôle parental est personnelle et doit être "conciliée" avec la vision de son conjoint, une démarche de consensus va pouvoir se mettre en place pour aboutir à une véritable « COPARENTALITÉ ». Pour être parent ensemble, il faut donc savoir manier quelque peu l’art de la négociation pour trouver ensemble des solutions acceptables et respectant les besoins de chacun.
Parmi les solutions fréquemment retrouvées dans les couples, on retrouve une répartition équitable des rôles et des tâches où chacun sait ce qu'il a à faire ou encore le couple agit de concert dans tous les domaines considérant que leur rôles sont en quelque sorte "interchangeables".
La clef d'une coparentalité conciliée et apaisée est bien sûr la communication car loin d'être acquise une bonne fois pour toutes, la coparentalité se tisse au fil des jours, se nourrit d'une confiance réciproque et d'une considération de l'autre parent qui ne laisse pas la place à des enjeux de pouvoir ou d'intérêts personnels.
La coparentalité est en quelque sorte l'exercice délicat et commun de deux parents en vue d'atteindre le même but : celui d'éduquer et de mener à l'autonomie leur progéniture...
La coparentalité est l'art d'être parent ensemble au-delà de nos différences. Pour être sereine, cette coparentalité a besoin de respecter certaines règles.
La coparentalité continue de s'exercer après la séparation des parents et ce, jusqu'à la majorité des enfants d’un point de vue légal - et même après, dans la pratique. Chaque parent, doit donc pouvoir continuer d’être parent après la séparation, et ce, quelques soient les modalités de la séparation de couple et l'organisation familiale.
Sauf pour des cas bien spécifiques, même séparés, les parents disposent des mêmes droits et obligations au sujet de l'éducation de leurs enfants. Ce qui veut dire qu'ils participent tous deux aux petites et grandes décisions; qu'ils "éduquent" leurs enfants et sont supposés le faire en cohérence avec l'autre parent.
C'est là que des problèmes surviennent ou s'amplifient. Quand on sait que le motif de séparation des parents concerne pour une large part, une mésentente au sujet de l'éducation des enfants (c'est un des motifs les plus cités concernant la cause de la rupture), on se dit que ce sujet de désaccord ne va pas se régler après la séparation, bien au contraire.
D'ailleurs, certaines décisions doivent obligatoirement (légalement) être prises par les deux parents : une hospitalisation par exemple; ce qui oblige les parents à se mettre d'accord. Néanmoins, d'autres décisions, peuvent être prises par l'un des deux et ne nécessitent pas forcément de consensus.
Dans certains cas, des conflits tenaces dans le couple, parasitent la coparentalité après la séparation au détriment de l’enfant et de la relation père-mère.
Cette coparentalité se transforme parfois en règlements de compte par enfant interposés : l'un veut montrer à l'autre que SA manière d'éduquer est la meilleure ou encore que la manière d'éduquer de l'autre est négative ou défaillante. Dans ce cas précis, il ne peut y avoir de co-parentalité. Ce sera plutôt une parentalité dissociée où les parents ne vont pas chercher à s'entendre au sujet des enfants, mais chercher à gagner une bataille imaginaire dont l'un des parents sortirait gagnant...
Dans d'autres cas, et c’est le plus souhaitable, les parents se séparent en ayant une bonne entente sur la façon d'éduquer leurs enfants. Dans ce cas, il peut y avoir une "coparentalité" effective et bénéfique aux enfants. Ils utilisent des moyens pour communiquer : un cahier de « liaison », des temps de discussion en face à face ou médiatisés par un professionnel.
Quelle que soit la méthode choisie, la famille au complet tirera profit de cette coparentalité assumée…
Car il faut bien le dire, elle est bénéfique (que ce soit dans une famille unie ou désunie), en particulier si elle est cohérente et consensuelle; et va donner de surcroit aux enfants une vision cohérente de ce que leurs parents cherchent à leur transmettre tout en intégrant la différence de l'autre.
C'est un modèle de vivre ensemble où il est possible d'être différent tout en trouvant des points d’entente et donc une responsabilité pour les parents que de réussir à être parent ensemble.
La confiance en soi représente cette assurance, ce courage qu’a votre ado à reconnaitre ses compétences dans un domaine, à se fixer des objectifs et à accepter ses échecs et ses réussites. Elle se construit par ailleurs grâce à une prise de conscience de ses propres valeurs.En ce sens, la confiance en soi est activée par le jugement qu’on porte sur soi-même, de la valeur qu’on se donne : Donc de l’estime de soi.
Tous ces signaux peuvent être des marqueurs d'un manque de confiance en soi.En effet, l'adolescent va rarement exprimer verbalement et directement son ressenti (pour peu qu'il en soit conscience d'ailleurs).
Cette confiance en soi lui permet de nourrir cette estime de lui donc la valeur qu’il a de lui-même, l’attitude positive envers lui-même et le sentiment de compétence.
- L’addiction à la performance : Tout le monde souhaite réussir mais chez l’ado qui n’a pas une bonne estime de soi, il veut absolument réussir ce qu’il entreprend. Tout du moins, ne pas échouer. Mais cette manière de penser beaucoup trop perfectionniste peut devenir paralysante pour lui : l'incitant à ne prendre aucun risque et devenir intolérant à l’échec. Résultat : après un échec, l’ado perd ses moyens et toute confiance en lui-même.
- Le besoin d’être aimé et approuvé par tout le monde : L’ado a une faible estime de lui et cherche à être rassuré dans ses actions. Il sollicitera de manière plus diffuse l’attention de l’autre pour le confirmer et le conforter dans ses choix « Tu trouves que cette robe me va bien ? » « Tu ne crois pas que je devrais reporter à plus tard mon travail ? ».
Par ailleurs, à vouloir tant porter d’importance à l’opinion des autres, votre ado se retrouve aussi facilement influencé par les critiques négatives que ces derniers peuvent lui porter et finir par y croire. « Il a raison, je ne suis pas belle ».
Le manque de confiance ne détermine pas complètement et définitivement une personne, il est possible de pallier au manque de confiance en soi, mais cela se travaille !
Si quelques approches auprès d'un professionnel permettent d'aider votre ado à reprendre confiance en lui, il aussi possible à votre niveau de participer au développement et au soutien de sa confiance en lui/elle.
"Le thérapeute l’accompagne en adoptant une position basse, avec une attitude de non-savoir, empathique, de bienveillance, d’authenticité, de non-jugement et faisant appel à l’expertise du patient. Selon ce que le patient exprime, le thérapeute va, par le biais de la conversation « thérapeutique », lui permettre de poser un regard différent sur son questionnement et ainsi entrevoir des résolutions en fonction de ses attentes pour finir par convenir de ce qui lui correspondra au mieux. Cette thérapie prend appui sur le langage, au sens large (verbal et extra-verbal), elle se centre sur ce qui est concret et palpable. Elle tend à permettre un changement de point de vue, un changement le plus petit possible, qui soit réalisable afin de créer une nouvelle dynamique dans la réalité du patient. Le problème est considéré comme faisant partie du contexte social, la solution sera donc issue du même contexte." (Source : http://www.cairn.info/revue-therapie-familiale-2009-1-page-39.htm)
Le but final est bien sûr d'aider votre enfant à s’épanouir tout en développant vos compétences (ou habilités) parentales.
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