Familipsy - Site d'information et de formation pour promouvoir les bonnes pratiques en matière de parentalité et de relations intra-familiales épanouieshttps://www.familipsy.com/2024-03-29T02:19:21+01:00Webzine Maker-17.537937-149.56766https://www.familipsy.com/favicon.icoMon ado ne veut pas sortir de sa chambre : 5 astuces2022-09-27T22:01:00+02:00https://www.familipsy.com/Mon-ado-ne-veut-pas-sortir-de-sa-chambre-5-astuces_a136.htmlhttps://www.familipsy.com/photo/art/imagette/11308711-18832294.jpg2022-08-23T21:18:00+02:00Nathalie Colin-Fagotin
Pourquoi s'enferme-t-il dans sa chambre ?
Passer du temps dans sa chambre est normal pour un adolescent. Il se retrouve dans son univers, une sorte de petite bulle dans laquelle il se sent bien.
Il aime passer du temps seul, à une période où il se pose beaucoup de questions sur lui-même.
C'est un espace d'intimité qui lui permet de passer du temps avec lui-même dans cett période de quête de sa propore identité. Mais c'est aussi un temps pour discuter avec des amis à l'heure où l'utilisation des réseaux sociaux sont devenue courante, l'adolescent souhaite rester à l'abri des oreilles parentales pour discuter de ses petits et gros soucis.
Il est donc tout à fait normal qu'il ne sorte pas toujours de gaité de coeur de sa chambre pour venir voir ses parents, qui peut-être lui poseront des questions qui vont lui paraitre ennuyeuses : "qu'as-tu fait à l'école aujourd'hui?", "as-tu bien révisé ?"... Il essaiera plutôt d'échapper aux questions des adultes, aux activités familiales qui n'auront plus grand intérêt pour lui et parfois à la pression que certains parents exercent sans s'en rendre compte...
Alors comment le motiver à sortir tout de même de sa chambre ?
Voici quelques astuces tirées des connaissances sur la psychologie de l'adolescent qui pourront vous y aider...
Les erreurs à éviter
Quelles que soient nos raisons, nos inquiétudes, comme pour toute situation potentiellement conflictuelle, évitez : - Les menaces ("T'as intérêt à sortir, sinon...") - Le chantage ("Si tu ne sors pas, je récupère ta tablette sur un temps indéterminé.") - La force - L'autoritarisme - La répétition de schémas anciens (Votre époque n'est pas la sienne) - Tout ce qui risquerait de bloquer encore plus la situation ou "mettre de l'huile sur le feu"
Voyons maintenant ce que vous pouvez mettre en place pour aider votre adolescent à "sortir" de sa chambre.
Astuce #1 : Veillez à ce que l'ordinateur ou la tablette qu'il utilise soient rangés dans la pièce commune
En plus de limiter de risque de surconsommation ou d'addiction aux écrans, cette habitude l'obligera à venir dans cette pièce pour les utiliser et vous permettra de superviser l'utilisation de ses écrans. C'est d'autant plus vrai si l'adolescent est jeune.
Attention, il ne s'agit pas non plus de devenir inquisiteur et d'exiger un compte-redu de ses conversations. L'objectif est plutôt de poser un garde-fou pour lui, et de l'amener à comprendre que l'usage qu'il fait de ses écrans a à voir avec la vie de famille. S'il se montre réfractaire, ce peut être un sujet de discussion avec lui et l'occasion de parler du temps écran, des risques liés à l'usage excessif des écrans, etc. (Voir à ce sujet les articles complémentaires en bas de page)
Astuce #2 : Posez des règles
Les règles sont incontournables et nécessitent de poser des limites avec votre adolescent : ce qui lui est permis, ce qui est interdit, ce qui éventuellement est négociable...
Ces règles doivent prendre en compte à la fois son besoin de rester seul dans sa chambre à certains moments (et que vous ne sachiez pas forcément ce qu'il y fait), et votre besoin à vous de superviser et éviter les "dérapages" et d'avoir des temps en famille.
En fixant un horaire, une règle fixe à laquelle il aura adhéré, il s'y préparera et sortira plus volontiers de sa chambre.
Par exemple, vous pouvez convenir que le repas se passe en famille (et donc que vous souhaitez qu'il sorte pour diner avec vous) mais qu'avant et après le repas, il puisse passer du temps seul dans sa chambre.
Astuce #3 : Évitez que le temps du repas prenne la forme d'un interrogatoire
La plupart des ados n'aiment pas avoir l'impression d'avoir des comptes à rendre et n'ont pas forcément spontanément l'envie de raconter leur journée. S'ils ont envie de vous raconter leur journée,... ils le feront d'eux-mêmes !
Il est possible que vos questions soient l'expression d'une inquiétude de votre part, dans ce cas, exprimez-la directement "Je m'inquiète de te voir passer autant de temps dans ta chambre : je voudrais m'assurer que tout va bien pour toi et savoir si quelque chose ne va pas."
Vos questions peuvent aussi être l'expression maladroite d'une envie de dialoguer avec lui, de rompre le silence entre vous. Dans ce cas, posez plutôt des questions ouvertes qui lui donneront moins l'impression d'être "interrogé" : "Comment s'est passée ta journée ?"
Astuce #4 : Montrez-lui que les efforts vont dans les deux sens
D'une manière ou d'une autre, il doit pouvoir sentir qu'en faisant un pas vers vous (c'est vous qui souhaitez qu'il participe au temps familial), vous faites aussi un pas vers lui !
N'utilisez pas de pression liée à votre autorité ("Je suis ton père, c'est comme ça et pas autrement !"; il risquerait de chercher encore plus à s'en défaire et s'en éloigner.
Utilisez plutôt la négociation (ce qui n'empêche pas de fixer ce qui vous parait incontournable : par exemple être présent avec vous au repas familial) mais soyez prêt à faire des concessions et l'écouter dans ses besoins.
Astuce #5 : Faites-en sorte que le moment passé en famille soit plaisant pour lui aussi
Comme tout un chacun, les ados aiment revenir à des expériences plaisante. Si il trouve du plaisir au repas familial (même si il ne l'exprime pas), il sera d'autant plus motivé à renouveler l'expérience : un plat qu'il aime bien pendant le repas, parler du programme des prochaines vacances, discuter d'un sujet qui lui plait, etc.
L'adolescent, vous l'aurez compris, a besoin de se sentir motivé pour sortir de lui-même de sa chambre. Toutes les stratégies contraignantes et autoritaires risquent d'être au mieux inefficaces et même de faire naitre des tensions dans les relations parents-ados.
L'émission "Questions de parents" :
Chaque mois, retrouvez des réponses aux questions que les parents se posent sur leurs enfants. À retrouver en live sur les réseaux sociaux. (FACEBOOK ET YOUTUBE)
Pour aller plus loin :
Si ce sujet vous intéresse, vous trouverez des conseils approfondis et plus de contenus ici :
Le parcours parents d'ados, (un parcours complet pour gérer les situations délicates avec son ado et apprendre à mieux communiquer)
]]>
SEMINAIRE "UN JOUR POUR MA FAMILLE"2023-06-19T23:36:00+02:00https://www.familipsy.com/SEMINAIRE-UN-JOUR-POUR-MA-FAMILLE_a25.html-17.535 -149.5696https://www.familipsy.com/photo/art/imagette/7972035-35625723.jpg2022-03-03T20:42:00+01:00Nathalie Colin-Fagotin
Contenu du séminaire
Le séminaire "Un jour pour ma famille" a pour but de donner les repères essentiels pour des relations familiales satisfaisantes. Ces repères concerne la connaissance mutuelle, les relations, la communication et la connaissance des dynamiques en jeu dans la famille.
A titre indicatif, voici les thématiques qui sont abordées dans ce séminaire :
Les bases d’une relation sereine parent/enfant
Les limites : comment les poser
Les besoins (de l’enfant, du parent) : les reconnaitre et en tenir compte
Décoder les émotions, les exprimer, les gérer, l’intelligence émotionnelle
Le cerveau de l'enfant : apport des neurosciences
Les modèles éducatifs
Comprendre un comportement difficile : décoder, agir
Gérer les conflits : fratrie, couple
Les crises : comprendre et désamorcer
Communiquer efficacement : émettre un message clair, écouter, éviter les pièges
La coparentalité : l’art d’être parent ensemble
Réussite scolaire : les aider à apprendre
Apport des neurosciences: les 6 fonctions cognitives et affectives qui aident les enfants à apprendre
Comment instaurer un climat propice à l’épanouissement de l’enfant
Déroulement
Tout au long du séminaire, alterneront présentations et exercices pratiques pour EXPERIMENTER et donc, mieux intégrer la formation.
Il y a aussi des ECHANGES avec les autres participants pour s’enrichir mutuellement et des cas pratiques qui permettent de comprendre clairement les IMPLICATIONS CONCRETES dans la vie quotidienne.
Cette session se déroulera sous le signe de la bienveillance et de l’optimisme avec tous ceux qui ont le désir d’apprendre.
Pas de jugement de valeur, ni leçon de morale, mais un temps de réflexion et de formation pour DEVELOPPER SES HABILITES PARENTALES et pour la REUSSITE DE LA RELATION PARENT/ENFANT.
Prochain séminaire : Aucune date pour le moment
Au programme de la soirée Séminaire ENFANT :
Les bases d’une relation sereine parent/enfant
Les limites : comment les poser
Les besoins (de l’enfant, du parent) : les reconnaitre et en tenir compte
Décoder les émotions, les exprimer, les gérer, l’intelligence émotionnelle
Les modèles éducatifs
Comprendre un comportement difficile : décoder, agir
Gérer les conflits : fratrie, couple
Les crises : comprendre et désamorcer
Communiquer efficacement : émettre un message clair, écouter, éviter les pièges
La coparentalité : l’art d’être parent ensemble
Réussite scolaire : les aider à apprendre
Comment instaurer un climat propice à l’épanouissement de l’enfant
Evènement interactif : temps d'échanges pour poser vos questions
Au programme de la soirée Séminaire ADO :
Les bases d’une relation sereine parent/ado
Les limites : quand et comment les poser
Les repères à poser par rapport aux écrans et aux réseaux sociaux
Questions de parents : pourquoi les ados sont-ils susceptibles ? agressifs ? égocentriques ?
Gérer les crises d'ados
Les repères à poser par rapport aux relations amoureuses et à la sexualité
Comprendre le comportement difficile et agir
Gérer les conflits parent/ado
Communiquer efficacement : émettre un message clair, écouter, éviter les pièges
Réussite scolaire : les aider à apprendre et réussir
Comment instaurer un climat propice à son autonomie et épanouissement
Mise en place du séminaire in situ (pour collaborateurs, équipe, etc.)
Elearning : pour proposer le séminaire à des participants quel que soit leur lieu de connexion
Si vous souhaitez des précisions sur le programme, le contenu, les détails pratiques ou sur l’organisation, n’hésitez pas à nous contacter. Ou vous inscrire à la Familinews pour recevoir GRATUITEMENT dans votre boite mail les prochaines dates et toute l'actualité Familipsy.
Association, Institution, Comité d'entreprise
Si vous souhaitez organiser un séminaire, une conférence ou un atelier-parent dans votre commune, contactez-nous.
Nombreuses modalités et contenus à la carte.
Découvrez le programme du dernier séminaire
]]>
7 conseils pour se disputer sans tout casser (pour femmes)2022-07-24T04:43:00+02:00https://www.familipsy.com/7-conseils-pour-se-disputer-sans-tout-casser-pour-femmes_a187.htmlhttps://www.familipsy.com/photo/art/imagette/21752226-24681539.jpg2022-01-17T23:05:00+01:00Nathalie Colin-Fagotin
La spirale infernale des mots
Un mot de travers ou mal compris et c’est la crise : une escalade sans fin s’ensuit mêlant reproches et plaintes, sans véritable discussion. On règle ses comptes, on déverse le trop plein accumulé au fil des jours, on crache son venin, bref, la vanne des mots et des paroles est ouverte, souvent accompagnée de gestes : sourcils froncés, regards noirs, dos tournés, poing sur la table : notre corps accompagne notre colère, notre trop-plein et exprime (parfois à nos dépends) ce que nous avons besoin d’évacuer : émotions, ressentis … Et c’est bien là que le bas blesse. Les ressentis ressortent, sans être verbalisés clairement.
Dans la plupart des disputes qui dérapent, ce ne sont que deux personnes qui s’expriment sans écouter l’autre.
Une dispute, ça sert à quoi ?
Une petite goutte (un mot, un geste, un évènement), et c’est le vase qui déborde avec un flot incontrôlable d’émotions, de souvenirs, d’interprétations, de reproches… On utilise dans ce cas - à tort - la dispute, pour soulager son cœur des rancœurs qu’il a accumulé au fil des jours : et au vu des dégâts que ça cause parfois, une chose est sûre : LES DISPUTES NE DOIVENT PAS SERVIR D’EXUTOIRE ! Pourquoi ? parce qu’en général, ce qu’on extériorise sous l’effet d’un trop-plein, n’est pas passé par la case « contrôle et inhibition »… Résultat : Ce qu’on dit n’est ni agréable à entendre, ni constructif, et ne reflète pas ce qu’on veut VRAIMENT dire ou exprimer. Pire : cela va envenimer la situation (on dit bien : « cracher son venin ») en menant le couple tout droit dans le mur…
La dispute ou plutôt, le conflit, pourrait pourtant servir à réajuster les inévitables quiproquos, malentendus et autres non-dits de la vie de couple, pour éviter que les tensions continuent d’augmenter.
Exprimer ses désaccords et tenter de trouver des compromis n’est en rien destructeur, bien au contraire. Encore faut-il connaitre l’art et la manière de bien s’y prendre !
Les conseils pour éviter un clash destructeur :
1. Crachez votre venin (videz votre sac) AVANT de vous disputer : appelez un(e) ami(e), un proche (ou écrivez-le) pour exprimer tout ce que vous pensez et ressentez de votre conjoint qui se comporte d’une manière inadmissible, mais ne lui dites pas en face. Au plus, écrivez une lettre (que vous ne lui donnerez pas !) pour lui faire tous les reproches qui vous viennent. Ou les deux ! Cette exercice vous aidera à extérioriser toutes les frustrations qui se sont accumulées et transformées très probablement en reproches ou en plainte; sans risquer d’envenimer la situation avec des mots blessants, rabaissants, jugeants…
2. Essayez de vous centrer sur vos émotions : ce que vous ressentez quand il/elle vous dit (ou fait) ça : de la colère ? de la tristesse ? nommez vos émotions. Notez-les si besoin, et imprégnez-vous en les laissant « prendre place » en vous : si des larmes vous viennent, PLEUREZ ! Pourquoi ? Parce que pleurer fait du bien… si ce sont des larmes pour « évacuer », vous vous sentirez soulagé(e) ensuite.
3. Posez-vous maintenant cette question : Quel est le besoin qui n’est pas comblé dans cette situation ? Vous sentir en sécurité ? vous sentir aimé(e) ? respecté(e) ? Pouvoir identifier ce besoin vous sera d’une grande aide au moment de la discussion avec votre conjoint.
4. Demandez-vous ensuite si c’est à votre conjoint de combler ce besoin :
- Si la réponse est « oui », vous devrez lui exprimer sous cette forme : « quand tu dis ou fais mot ou geste problème, je me sens ressenti. Et j’ai besoin que tu besoin ».
- Si la réponse est « non », avant d’aller le voir, cherchez qui ou quoi doit vous permettre de répondre à ce besoin. Vous serez alors plus serein(e) quand vous aborderez à nouveau le sujet « sensible ».
5. Maintenant que vous êtes au clair avec vos émotions et vos besoins; essayez de vous mettre à la place de votre conjoint : ce n’est pas facile ? C’est vrai ! Se mettre à sa place demande de mettre un temps de côté son amour propre et de ravaler sa « fierté », mais vous pourrez constater à quel point c’est vraiment efficace. Demandez-vous : Qu’est ce qui se passe chez LUI ? Que peut-il ressentir ? Quel est son besoin ?
Si vous réalisez cet exercice sincèrement et sans a priori, vous découvrirez peut-être que sa perception est bien différente de la vôtre, qu’il y a une valeur importante pour lui qui a voulu s’exprimer ou qu’il a tenté de répondre à sa façon à votre besoin sans que vous le compreniez… Bref vous lèverez des malentendus vous donnerez la chance de mieux comprendre la situation et donc de mieux la gérer.
6. Votre perception est plus claire ? Alors il ne vous reste plus qu’une étape avant d’entamer une discussion sereinement. Préparez un plan d’action : cela vous parait inutile ou inadapté ? Vous changerez d’idée quand vous aurez testé. Dans votre plan d’action, choisissez le lieu et le moment pour commencer. Le lieu doit être calme et loin des enfants. Le meilleur moment est celui qui sera propice au retour au calme et à la disponibilité : la fin de journée par exemple, quand toutes les tâches quotidiennes sont remplies. Préparez à l’avance des phrases qui traduisent le mieux votre pensée : écrivez-les même si besoin. Changez-vous les idées, aérez-vous l’esprit, attendez que la « brume mentale » se soit dissipée. Puis dites clairement à votre conjoint que vous aimeriez discuter de ce qui s’est passé, en lui proposant le lieu et le moment que vous aurez choisi. En rien cela doit être imposé, mais votre conjoint doit comprendre que c'est vous qui avez besoin de discuter et non que vous l'obligiez.
7. Passez à l’action (doucement ☺) : allez le voir ou écrivez-lui (une autre lettre que celle rédigée dans le point 1 !), quel que soit le moyen que vous utiliserez, restez centrée sur ce que vous vivez et soyez prête à écouter ce que votre conjoint a à dire (ou acceptez qu’il préfère se taire pour l’instant).
7. BIS Et si votre conjoint n’est toujours pas ouvert à la discussion (il reste fermé, fuit ou n’écoute pas), n’insistez pas ! Mais réessayez quand il sera plus ouvert au dialogue… Eloignez-vous même et laissez-le dans « sa grotte », le temps qu’il faudra pour qu’il redevienne ouvert au dialogue. Si vous ne respectez pas cette règle, vous vous exposez à des attaques ciblées qui ne feront qu’ajouter à votre frustration.
Les erreurs à éviter
Maintenant quelques conseils de choses à éviter ABSOLUMENT dans vos disputes : ce qui suit aura tendance à envenimer les conflits et amplifier les disputes. Ce n'est pas une simple précaution, c'est un impératif pour espérer dénouer vos crises conjugales :
Les insultes et les injures : non seulement, elles n’ont aucun intérêt (à part celui peut –être de vous soulager un moment… et encore, ça reste à voir !), mais en plus, elles mettent « de l’huile sur le feu » : en blessant l’autre (eh oui, c’est blessant d’être insulté ou injurié, même quand on se montre indifférent), elles vont le faire réagir : et les deux façons les plus répandues qu’ont les hommes de réagir c’est : l’agressivité… ou la fuite ! Dans les deux cas, ça coupe toute communication (saine) possible !
Les reproches à la chaine : « Alors tu as fait ça, et ça , et en plus, tu as dis ça… » : inutile de continuer : après le premier « tu as fait ça », votre conjoint a fermé ses écoutilles : vous parlez à un mur !
Les flash-backs sur les disputes précédentes : c’est risqué parce que même en imaginant que vous vous souveniez parfaitement de ce qui s’est dit et passé, votre conjoint lui, ne s’en souvient sans doute pas comme vous : résultat vous allez passer votre temps à rectifier la version de l’autre, échanger vos interprétations et au mieux passer à côté de la vraie discussion ; au pire, vous allez relancer d’autres sujets dans la « dispute en cours » et c’est le chaos assuré !
Les jugements: « tu ne comprends rien… »,« tu es de mauvaise foi… » : Avouons-le, c’est vrai que c’est tentant, tant la situation parfois vous donne raison, mais encore une fois, mieux vaut se retenir de sortir des vérités qui ne vont qu’envenimer la situation (même si ce n’est pas toujours facile ! ;-)). Les jugements ont pour effet immédiat de « braquer » votre conjoint et s’il est vraiment de mauvaise foi, il vous en tiendra rancune et vous deviendrez « celle qui l’a injustement jugé ! ».
Emission "Question de parent"
Retrouvez les prochains thèmes en direct sur les réseaux sociaux.
Pour aller plus loin
Deux programmes pour sortir des difficultés conjugales :
]]>
Scarifications chez l'ado : qu'est-ce que c'est ?2021-09-20T23:05:00+02:00https://www.familipsy.com/Scarifications-chez-l-ado-qu-est-ce-que-c-est_a500.htmlhttps://www.familipsy.com/photo/art/imagette/59031765-43450584.jpg2021-09-20T22:00:00+02:00Nathalie Colin-Fagotin
Scarifications, auto-mutilations : qu'est-ce que c'est ?
Définition : Il s’agit de mutilations, de blessures physiques directes (par exemple des entailles ou encore brulures, griffures, cognements) affligées volontairement. Cependant, c’est rarement prémédité : il s’agit plus d’un acte impulsif (différencier des effets de mode collective).
Dans 80 % des cas, il s’agit de scarifications ; c'est-à-dire des coupures à l’aide d’objets tranchants.
Les scarifications sont un comportement impulsif autodestructeur (peut conduire au suicide).
Localisation : On retrouve principalement les auto-mutilations à l'intérieur du bras même si on peut les retrouver sur d'autres parties du corps.
Risques majeurs : en plus du rique lié à la santé mentale de l'adolescent, il y a risque d'infection (objets non stériles et négligence de soin), de pertes de sang conséquentes, de suicide et de récidive.
Causes : La problématique est souvent relationnelle (familiale, sentimentale/amoureuse ou les deux combinés).
Âge : Ces scarifications apparaissent principalement à l’adolescence (12-24 ans).
Profil : Il s'agit plutôt de filles, et d'adolescents avec d’autres signes de mal-être (dépression, stress++, angoisses, manque affectif majeur, basse estime de soi)
Processus : Les scarifications interviennent quasiment toujours après un « déclencheur ». Elles prennent la forme d’une « crise » compulsive (sentiment de perte de contrôle). Connaitre le déclencheur permet de comprendre la cause et donc d’y remédier.
Vous retrouvez une analyse psychologique approfondie des scarifications dans l'atelier Elearning "Mal-être de l'ado "
Pour aller plus loin :
✅ Comprendre les scarifications de l'adolescent.
➡ Extrait de la conférence : "Mal-être et suicide : des outils pour accompagner l'adolescent" :
- Le parcours parent d'ados : https://familipsy.academy/formations/etre-parent/le-parcours-ado-mode-demploi
- Votre première formation gratuite pour réussir votre vie de famille : https://familipsy.academy/formations/sameliorer/reussir-sa-vie-de-famille
Auteure : Nathalie Colin-Fagotin, Psychologue de la famille
🌸 Familipsy accompagne les parents dans l'art subtil de l'éducation et des relations familiales.
👉 Pour découvrir les autres vidéos et formations Elearning pour les parents et professionnels :
https://familipsy.academy/accueil
👉 Les autres tutos : https://familipsy.academy/ressources/videos
✅ Formation gratuite pour réussir sa vie de famille ici : https://familipsy.academy/formations/sameliorer/reussir-sa-vie-de-famille
familipsy.academy
]]>
Un heureux évènement !2021-01-15T22:26:00+01:00https://www.familipsy.com/Un-heureux-evenement-_a440.htmlhttps://www.familipsy.com/photo/art/imagette/53073653-40282849.jpg2021-01-14T21:39:00+01:00Nathalie Colin-Fagotin
Nous l'attendions depuis de longs mois, sa naissance se faisait désirer, pleine d'espoir ! Elle fut le fruit d'une gestation parfois compliquée, et la naissance aura lieu finalement après terme. Mais le "bébé" est en bonne santé, plein d'énergie et de projets !
Une arrivée qui comble de joie ses "parents" qui espèrent qu'elle fera d'autres heureux !
Ils vous dévoilent ci-dessous ses caractéristiques, ses "mensurations" pour faire un peu plus connaissance avec celle que l'on nomme :
2- SE FORMER (3 collections /catégories) 1- Être parent - Développer ses compétences parentales en contexte éducatif 2- Sos Famille - Formations prêtes à l’emploi pour surmonter les situations délicates 3- S’améliorer - Formations en 21 jours sur le développement personnel
3- ETRE ACCOMPAGNÉ 1- Coaching parental - transmission d’outils, accompagnement, soutien à la parentalité 2- Psychothérapie familiale - Démarche individuelle, en couple ou en famille pour entreprendre un travail sur soi et un changement majeur 3- Conseil - Conseil conjugal, préconisations, éclairages et pistes d’action pour une situation spécifique
4- VALEURS ET ENGAGEMENTS 1- Professionnalisme - professionnels qualifiés et vérifiés, qualité universitaire, éthique 2- Pragmatisme - approche centrée sur les solutions, concrète, applicable 3- Positivisme - Approche s’appuyant sur les forces/ressources, résolument optimiste et humaniste 4- Bienveillance - neutralité, non-jugement, respect de l’altérité
APPRENDRE À ÊTRE PARENT Familipsy est né d'une expérience et d'une intuition :
Être parent est un vrai bouleversement auquel peu de parents sont vraiment préparés...
Pourtant il existe des moyens de faire en sorte que le bonheur en famille ne soit pas qu'un voeu pieu : La psychologie et les sciences humaines nous apportent des clefs pour comprendre et donc mieux intervenir et enrichir notre façon d'être parent au quotidien. Des pistes s’ouvrent pour désamorcer les conflits, améliorer la qualité de communication, établir des liens qualitatifs et durables, etc.
Vivre heureux en famille devient une réalité à vivre jour après jour.
Le pari de Familipsy ? Démocratiser la psychologie, la rendre plus accessible pour qu'elle puisse être utilisée par le plus grand nombre, au bénéfices des familles et des enfants. Avec sa plateforme Elearning, Familipsy vise la production d'outils, de guides pratiques et accessibles, de conférences, de formations thématiques pour répondre aux questions concrètes des parents. Enfin, le parent, s’il le souhaite, peut être accompagné par un professionnel, ponctuellement (séance individuelles, coaching parental) ou plus longuement (thérapie familiale) par un psychologue et/ou spécialiste de la famille, via la plate-forme dédiée.
Les services détaillés
Des conférences gratuites sont aussi proposées au grand public. Eclairages sur un thème spécifique suivi d’un temps d’échange avec le conférencier, professionnel et expert du couple et de la famille.
Consultations psychologiques à distance - Constituée de professionnels expérimentés et diplômés, le pôle des conseillers de Familipsy propose des expertises validées et vérifiées pour une qualité de service optimale. Consultations individuelles, conjugales ou familiales proposées via écran interposé en visioconférence : modalité permettant de créer une proximité qui rend la confidence aisée, pour peu que la relation soit basée sur un lien de confiance. Et puis, l’écran permet de se sentir protégé, participe à faciliter les échanges en proposant plusieurs modalités, est peu parasité par des éléments extérieurs pouvant distraire ou mettre mal à l’aise. La visioconférence enfin permet de consulter tout en restant chez soi, en un lieu confortable et familier pour lever des résistances à la séance « psy ».
Formations Elearning - Des formations aux formats variés proposent des contenus vidéos, audios et textes en trois catégories différentes. Sos famille pour des formations prêtes à l’emploi, destinées à surmonter des situations délicates et relativement « urgentes » (clash dans le couple, crise d’adolescence…) Etre parent pour développer des compétences parentales en contexte éducatif spécifique (difficultés scolaires, manque de confiance, hypersensibilité de l’enfant, haut potentiel, crises émotionnelles…) S’améliorer concerne des formations en 21 jours pour avancer progressivement sur des thèmes de développement personnel (couple, confiance en soi…)
Informations - Rendre plus accessible les contenus de la psychologie, notamment dans le domaine de l’éducation - Vulgariser les recherches, regrouper en un seul site tout ce qui peut intéresser l’enfant, l’adolescent, le couple, la parentalité. Un contenu simple, attractif, pragmatique pour rejoindre les demandes concrètes des parents et en différents formats : articles (blog), vidéos, conférences, infographies, fiches pratiques (ressources).
Tableau de bord personnalisé - L’inscription donne accès à un tableau de bord interactif et intuitif pour retrouver ses contenus favoris et visionner en un coup d’oeil les contenus pertinents recommandés en fonction des centres d’intérêts renseignés.
Chatbot - Le chatbot aide à trouver les contenus pertinents et à être mis en relation avec le professionnel le plus en lien avec les besoins du parent. Outil inédit, unique et créé spécialement pour la plateforme Familipsy.
Évènements en distanciel - Le sommet « Une semaine pour ma famille » qui regroupe des experts de toute la francophonie et propose des conférences gratuites en ligne / Les ateliers-parents en ligne ou en présentiel pour développer des compétences parentales que l’on soit parent d’enfant, d’adolescent, en famille recomposée ou monoparentale.
Les missions
Donner aux familles de l’information fiable, professionnelle, détaillée et actualisée (lien avec l’actualité des sciences humaines)
Donner aux familles des outils concrets et des conseils pratiques à mettre en œuvre directement au quotidien
Aider concrètement à résoudre les défis éducatifs d’aujourd’hui
Accompagner les familles dans les transitions inévitables qu’elles ont à vivre (séparations, recomposition familiale, décisions engageantes…)
Proposer une large palette de services, de modalités et de tarifs
Démystifier l’accès au « psy » en expliquant, en démocratisant son intervention
Créer une communauté de parents autour du site : virtuelle et réelle (dans le cadre par exemple, des ateliers-parents et groupes de parole)
Apporter et faire bénéficier d’une expertise (20 ans d’expérience professionnelle dans le domaine)
La vision et les valeurs
Une conviction - Notre conviction, est que bien des problèmes rencontrés dans la sphère familiale sont le fait de méconnaissances des réalités psychologiques et relationnelles intrafamiliales, d’une part, et de malentendus exacerbés par un mode de vie ultra stressant. Pour y remédier, il faut donc proposer du sens, de la compréhension et des pistes concrètes pour sortir des schémas stériles de communication et de relation. Pour cela, les sciences humaines ont fait de grandes avancées ces dernières décennies sur la gestion du stress, la connaissance des besoins l’enfant, de l’adolescent, l’amélioration des relations humaines, le fonctionnement des systèmes humains ou encore l’accompagnement aux changements.
Faire connaitre au grand public ce que les sciences humaines savent déjà, c’est à ce grand défi, que souhaite répondre Familipsy.
Démocratiser la psychologie - Une valeur clef de ce projet repose sur un esprit de « démocratisation » de la psychologie en proposant de plusieurs manières des facilités d’accès aux connaissances et aux services d’une psychologue. L’accès au psychologue reste bien souvent, le dernier recours, pour différentes raisons, notamment économiques. Démocratiser en simplifiant l’information (sans la dénaturer). Démocratiser en proposant des formules financièrement intéressantes pour les budgets limités. Démocratiser en démystifiant le rôle de la psychologue et en explicitant l’utilité de la solliciter pour mieux gérer les difficultés du quotidien. Par ailleurs, pour rendre accessibles les conférences et formations, dans un souci d’ouverture et de démocratisation de la psychologie, un effort particulier est fait pour rendre simples des notions parfois compliquées, sortir du jargon qui peut parfois rendre hermétique un discours pourtant riche. Et pour être au plus près des questionnements des parents.
L’intérêt supérieur de l’enfant - L’intérêt supérieur de l’enfant, qui est un concept-clef de la Convention internationale des droits de l’Enfant, est au centre de ce projet ; car c’est lui, l’enfant, qui, directement et indirectement, pourra bénéficier des fruits de ce mieux-être en famille : dans la logique que : des parents heureux font des enfants heureux ! Mais aussi parce qu’un problème chez l’enfant, qui sera identifié suffisamment tôt, est un problème qui sera plus facilement et rapidement résolu : donc, un parent qui sait détecter le problème et intervenir ou demander de l’aide suffisamment tôt évitera que ce problème ne s’amplifie et ne s’aggrave.
Autrement dit : mieux vaut prévenir que guérir !
Eclairages professionnels et expertise
Qualité et excellence - Dans ce projet, Familipsy s’engage à apporter ce qu’il y a de mieux à tous les niveaux (services, prestataires, contenu…), pour fournir un service de qualité aux familles : connaissances actualisées et explicitées, sujets variés et proches des préoccupations des familles, sécurisation des données, professionnalisme, modalités variées d’interventions… Le projet ne se targue pas d’être parfait, mais il s’ajustera constamment au fil des évolutions et des erreurs pour aller vers le mieux.
Pragmatisme - Dans la mesure du possible, les connaissances seront déclinées en outils concrets, facilement applicables et maitrisables pour une utilisation facilitée. Les informations n’ont de sens que dans la mesure où elles rejoignent le vécu, l’expérience, et aident à répondre aux problèmes du quotidien. C’est dans cette optique que Familipsy se veut « pragmatique ».
Dans ce paysage, Familipsy souhaite apporter un éclairage professionnel et basé essentiellement sur des recherches scientifiques pour étayer les sujets abordés. Les professionnels présents sur la plateforme sont des experts de la psychologie, du couple et de la famille : ils sont psychologues, conseillers conjugaux et familiaux, thérapeutes, et proposent un service qualitatif et fiable.
Principes d'action
Voici les principes d’action de Familipsy :
Interactivité
Non-jugement
Respect (de soi, de l’autre)
Evolutivité
Liberté d’expression (dans le respect de règles éthiques – édictées dans une charte)
Confidentialité des données, des échanges personnalisés
Sécurité des données, des paiements : cryptage des données « sensibles » (données personnelles)
Responsabilisation : chacun peut apporter sa contribution, devenir acteur dans le respect de ces principes d’action
Constructivité : une remarque, une parole, valent si elles sont utiles, bien intentionnées et respectueuses
Professionnalisme
Transparence
Qu'en pensez-vous ?
Partagez vos commentaires, témoignages, suggestions : cet outil a été pensé pour vous : faites nous part de vos réactions via l'espace commentaire ci-dessous ou en nous envoyant un mail .