Anticiper la rentrée
Dans plusieurs semaines, c’est la rentrée : commencer à y penser vous permettra de l’anticiper et y arriver moins stressé(e)...
La coupure des vacances est une longue période à l’échelle d’un enfant (et même d’un adolescent). Les automatismes et habitudes ont le temps de s’étioler et même disparaître pendant ce temps estival où le rythme change, les activités aussi.
Pour éviter d’avoir trop de choses à gérer en même temps la semaine de la rentrée, pensez à anticiper tout ce qui peut l’être : préparation du matériel scolaire, rythme, activités extra-scolaires...
Le but ici est d’amorcer (ou reprendre) des habitudes qui n’auront plus à être gérées le jour de la rentrée (ce qui évitera par exemple que votre enfant se plaigne de ne pas être fatigué à l’heure prévue); et de faire toutes les tâches qui peuvent l’être en amont afin de limiter le nombre des choses à faire le jour de la rentrée (avoir une multitude de choses à faire est source de stress et de tensions à la maison; ce qui peut rendre le quotidien pénible).
De plus, vous allez éviter des sources de stress inutiles : la panique de la « course au cartable » dans les rayons clairsemés des magasins et avec des critères très précis souhaités par votre enfant, par exemple...
Retrouver un rythme de sommeil favorable
Quand l’école reprendra, le rythme des journées, l’heure du coucher et du lever risquent fort de changer pour vous et vos enfants.
L’organisme met un temps plus ou moins long pour s’adapter à ce nouveau rythme de vie. Les facteurs extérieurs ont un rôle important dans l’adaptation de ce qu’on appelle le rythme « circadien ». Il serait donc illusoire de penser que votre enfant va « prendre le rythme » sans période d’adaptation. Il est donc important par exemple de recommencer à se coucher à une heure proche du temps scolaire quelques jours avant la rentrée. Ce qui permettra à votre enfant de s’habituer à ces nouveaux horaires et se sentir plein d’énergie au moment où il devra se lever. S’il est en bonne forme, il sera aussi plus calme, disposé à apprendre, plus patient... cela est vrai bien entendu aussi pour les adultes !
Astuce : Pour aider votre enfant à se réveiller le plus naturellement possible le matin, vous pouvez laisser la lumière naturelle entrer dans sa chambre quelques temps avant l’heure prévue du réveil. Son organisme y verra le signe d’un éveil imminent et ajustera biologiquement son rythme : la fameuse « horloge biologique ».
La question du sommeil va être particulièrement importante à considérer entre 2 et 6 ans : période durant laquelle l’enfant va progressivement renoncer à la sieste (en général en section des grands) et période durant laquelle le sommeil nocturne connaît des modifications dans sa structure entraînant dans certains cas des petits troubles : terreurs nocturnes ou somnambulisme.
L’autre période « critique » concernant le sommeil est l’adolescence : à partir de 13 ans, les modifications liées à la puberté entraînent un besoin accru de sommeil, des irrégularités dans le rythme et au final, une privation de sommeil : particulièrement observée durant le temps scolaire. Concrètement, l’adolescent somnole plus souvent durant la journée, se couche plus tard, et s’il doit se lever tôt pour partir en cours, il a de bonnes chances de ne pas dormir suffisamment d’heures.
L’organisme met un temps plus ou moins long pour s’adapter à ce nouveau rythme de vie. Les facteurs extérieurs ont un rôle important dans l’adaptation de ce qu’on appelle le rythme « circadien ». Il serait donc illusoire de penser que votre enfant va « prendre le rythme » sans période d’adaptation. Il est donc important par exemple de recommencer à se coucher à une heure proche du temps scolaire quelques jours avant la rentrée. Ce qui permettra à votre enfant de s’habituer à ces nouveaux horaires et se sentir plein d’énergie au moment où il devra se lever. S’il est en bonne forme, il sera aussi plus calme, disposé à apprendre, plus patient... cela est vrai bien entendu aussi pour les adultes !
Astuce : Pour aider votre enfant à se réveiller le plus naturellement possible le matin, vous pouvez laisser la lumière naturelle entrer dans sa chambre quelques temps avant l’heure prévue du réveil. Son organisme y verra le signe d’un éveil imminent et ajustera biologiquement son rythme : la fameuse « horloge biologique ».
La question du sommeil va être particulièrement importante à considérer entre 2 et 6 ans : période durant laquelle l’enfant va progressivement renoncer à la sieste (en général en section des grands) et période durant laquelle le sommeil nocturne connaît des modifications dans sa structure entraînant dans certains cas des petits troubles : terreurs nocturnes ou somnambulisme.
L’autre période « critique » concernant le sommeil est l’adolescence : à partir de 13 ans, les modifications liées à la puberté entraînent un besoin accru de sommeil, des irrégularités dans le rythme et au final, une privation de sommeil : particulièrement observée durant le temps scolaire. Concrètement, l’adolescent somnole plus souvent durant la journée, se couche plus tard, et s’il doit se lever tôt pour partir en cours, il a de bonnes chances de ne pas dormir suffisamment d’heures.
Pour finir, votre enfant a des besoins en sommeil qui lui sont propres (et contre lesquels on ne peut rien) : s’il est un « gros dormeur » par exemple, il aura besoin d’un temps de sommeil plus long pour espérer être en bonne forme en démarrant son année scolaire.
Aidez votre enfant à « raccrocher »
La période des grandes vacances est aussi un temps long de coupure avec les apprentissages. Quel que soit le niveau scolaire de votre enfant, il reprendra plus aisément sa scolarité s’il a gardé un contact avec les notions dont il aura besoin. Nul besoin de passer plusieurs heures par jour de travail acharné : pour garder en mémoire les notions dont il aura besoin pour l’année suivante, il est surtout important d’en raviver le souvenir régulièrement. La répétition aide indéniablement à la mémorisation, et peut éviter bien des oublis qui rendront difficiles le démarrage dans certaines matières. Il existe plusieurs façons de permettre à votre enfant de se remémorer les notions de bases pour les avoir bien en mémoire à la rentrée. L’important est que ce soit adapté à l’âge de votre enfant, son degré d’autonomie mais aussi au temps dont vous disposez pour l’accompagner.
Le traditionnel « cahier de vacances » est un moyen simple et ludique pour les plus jeunes de se replonger dans les différentes matières du programme scolaire. Encore faut-il s’être assuré que le dit cahier est bien « conforme aux programmes scolaires » et correspond au niveau de votre enfant.
Le traditionnel « cahier de vacances » est un moyen simple et ludique pour les plus jeunes de se replonger dans les différentes matières du programme scolaire. Encore faut-il s’être assuré que le dit cahier est bien « conforme aux programmes scolaires » et correspond au niveau de votre enfant.
Préparez votre organisation
Chaque rentrée est un casse-tête pour les parents qui doivent jongler en plus de leur travail avec les transports scolaires, les activités, les démarches administratives et la semaine de la rentrée devient vite une course contre la montre, stressante et épuisante.
Voici donc pour finir, quelques suggestions pour votre organisation : Anticipez ce qui peut l’être : fournitures scolaires, inscriptions diverses, achats de vêtements, tenues de sport, etc. Déléguez ce qui peut l’être : le conjoint, les grands-parents, la garderie peuvent être d’une aide précieuse dans l’organisation. Établissez dès que possible un emploi du temps familial commun aux enfants où vous noterez à la fois les horaires scolaires mais aussi les activités et pourquoi pas en les « tâches quotidiennes » de vos enfants. Le tableau vous donnera une vue d’ensemble plus simple à coordonner...