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L’empathie est naturellement présente chez les tout-petits

Le saviez-vous? L'empathie est un don inné !




Le Président américain Barack Obama déclarait au début de son mandat aux diplômés de la Northwestern University, à Chicago : « Je pense que nous devrions parler davantage de notre déficit d’empathie… C’est seulement lorsqu’on vise plus grand que soi que l’on concrétise son véritable potentiel ». Pendant longtemps, la biologie ne fut invoquée que pour justifier des sociétés bâties sur des principes égoïstes. C’était oublier qu’elle produisait aussi le ciment qui les soude ; ce ciment fait essentiellement d’empathie, une capacité innée qui mérite d’être plus que réhabilitée.



L'empathie remise à l'honneur

L’empathie, c’est-à-dire notre capacité à partager et à comprendre les états émotionnels et affectifs des autres, à reconnaître les sentiments d’une autre personne et à se mettre à sa place pour comprendre comment elle se sent, joue un rôle essentiel dans les interactions sociales. Différente de la sympathie, qui consiste à ressentir une motivation orientée vers le bien-être d’autrui, elle est considérée comme un composant indispensable à une coexistence harmonieuse des individus car à l’origine de nombreux comportements prosociaux. Son déficit à l’inverse est un des critères permettant de déceler de nombreuses psychopathologies.

Pourtant, elle a longtemps été sous-estimée, niée et même moquée. Jusqu’à notre époque, dont l’empathie pourrait devenir un thème majeur, alors que nous nous trouvons sur le seuil d’une ère nouvelle, placée sous le signe de la coopération et de la responsabilité sociale.
 
Son caractère inné est désormais avéré par de nombreuses études : on sait aujourd’hui que l’empathie est présente chez les tout-petits.

L'empathie à l'épreuve de la science

Certains chercheurs ont ainsi démontré qu’un bébé d’un an, qui vient à peine d’apprendre à marcher, se porte spontanément au secours de quelqu’un qu’il voit en difficulté. Les enfants entre 12 et 18 mois peuvent aussi poser certains gestes de réconfort tels qu’une caresse ou un bisou lorsqu’ils voient un autre enfant pleurer. Vers 2 ans, ils sont même capables de montrer un autre enfant qui pleure en exprimant à travers leurs mots que ce dernier a de la peine… Durant une expérience mettant en scène une peluche « « méchante » avec une autre peluche, tous les enfants de 18 mois à qui l’on demande quelle peluche ils préfèrent se tournent spontanément vers la peluche « gentille ».
Si de très nombreuses expériences témoignent désormais de la capacité naturelle de l’être humain à être empathique dès son plus jeune âge, l’empathie varie aussi d’un individu à l’autre. Certains tout-petits semblent avoir une sensibilité plus développée à ressentir ce que les autres vivent. Alors qu’à l’inverse, l’absence d’empathie reste un aspect central des troubles des conduites chez l’enfant. La bonne nouvelle, c’est qu’il est, hors psychopathologies, possible de la développer… presque à l’infini.
L'empathie peut se développer à l'infini toute sa vie.

 

« L’âge de l’empathie, leçons de la nature pour une société solidaire »

Professeur de psychologie et docteur en biologie, Frans de Waal est un éthologue (l’éthologie désignant, pour mémoire, l'étude scientifique du comportement des espèces animales, incluant l'humain, dans leur milieu naturel ou dans un environnement expérimental) qui s’est spécialisé dans les recherches portant sur l’empathie, une capacité qui n’est pas l’apanage exclusif des êtres humains, mais que l’on a longtemps déniée aux animaux au point d’empêcher tous les travaux sérieux sur le sujet jusqu’à très récemment.

Dans cet ouvrage publié en 2009, Franz de Waal remet magistralement en cause les dogmes du comportement égoïste et de l’esprit de compétition souvent présentés comme seuls conformes aux théories de l’évolution mais en réalité bien moins naturels que ce don d’empathie, qui s’exprime chez de nombreuses espèces animales. Dauphins, baleines, singes capucins, chimpanzés, éléphants, parmi bien d’autres, sont en effet prêts à prendre soin les uns des autres, à s’entraider et, dans certains cas, à agir pour sauver la vie de leurs congénères.
Un livre particulièrement stimulant qui ouvre en prime des perspectives passionnantes sur la nécessaire solidarité dans nos sociétés.



 V.G


Rédigé par Nathalie Colin-Fagotin, Lu 330 fois






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