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4 conseils psy pour bien vivre le célibat

Célibataire, c'est mon choix ! Quand le célibat devient un choix assumé.




Que l’on décide de rester seule après une séparation ou que ce soit un choix assumé sans rapport avec une quelconque déception sentimentale; être et vouloir rester célibataire interroge, interpelle, et même parfois dérange !
Comment exprimer à son entourage ce choix quand il est assumé ?
Comment faire face aux pressions sociales ou préjugés que la société pose sur les célibataires ?
Comment vivre au mieux ce mode de vie ?



Un choix assumé ?

Etre célibataire dans la plupart des situations, n’est pas un choix. Il est plutôt le résultat de circonstances, et un état subi plus que choisi. Par exemple, chez les jeunes adultes de moins de 25 ans, être célibataire est fréquent et résulte plutôt du fait de ne pas avoir trouvé le conjoint pour construire son couple, que d’une décision délibérée.
D’ailleurs, pour cette tranche d’âge, le sentiment de solitude occasionné par le fait de se retrouver seul(e) est souvent lourd à porter et peut mener à une véritable détresse émotionnelle et son florilège de conséquences négatives.
Certaines personnes se retrouvent célibataires après une relation de couple qui n’a pas « marché » et cette période de célibat est aussi souvent douloureuse : animée par les regrets, la douleur du manque, et la frustration d’avoir fait face à un échec. La période de célibat se présente alors comme une période de convalescence durant laquelle on essaiera de retrouver un certain équilibre, on fera le deuil d’une relation passée, avant de pouvoir envisager sereinement de se réengager dans une nouvelle relation conjugale.
D’autres enfin, vivent le célibat comme un choix, et le vivent sans ressentir de frustration par rapport à un autre mode de vie qui leur semblerait plus favorable. Elles envisagent leur vie sans engagement dans une relation conjugale. Elles peuvent considérer d’une  certaine manière que le célibat leur permet de vivre la vie qu’elles souhaitent. Leurs motivations sont philosophiques ou religieuses, ou sont personnelles sans référence aucun à un mouvement ou un « mode de vie ».
La différence majeure avec les autres formes de célibat, est qu’il s’agit d’un choix librement consenti. Et d’un point de vue psychologique, ça fait toute la différence d’avec une situation plutôt subie.

Ce célibat-là est assumé et vécu librement, sans sentiment de frustration. Il s'envisage comme un mode de vie, et devient source possible de satisfaction et de plaisir.

Faire face aux pressions sociales

Près de 37% des femmes se déclaraient célibataires en 2015 selon les chiffres d’une enquête INSEE. Le célibat, dans l’entourage de celle qui fait ce choix, peut se montrer déstabilisé, inquiet ou s’enquérir de « remédier à ce problème ». Certaines s’entendent donner des discours moralisateurs sur la nécessité de faire couple. D’autres, se retrouvent « piégées » par des amis voulant bien faire en s’improvisant entremetteur et désireux de voir leur amie accompagnée et en couple. L’entourage peut se montrer tour à tour suspicieux ou protecteur… mais souvent maladroit dans ses interventions.
Cette situation peut être vécue comme une pression sociale qui s’exerce sur la femme qui s’assume comme célibataire et peut être parfois difficile à vivre.

Cela peut même l’amener à refuser des invitations pour ne pas se retrouver comme seule célibataire d’une fête et faire face aux éternelles question : "Alors, quand est-ce que tu nous présentes quelqu’un ? Quand comptes-tu faire des enfants ?». Les pressions sociales sont sans doute un des facteurs les plus pénibles à vivre pour ces célibataires.

Nul doute que s’assumer célibataire, c’est faire un pied de nez aux conventions et aux représentations sociales qui veulent que quand on est seule, c’est forcément qu’on y est contrainte, qu’on est à plaindre ou encore qu’on a un « problème ».

Un doute apparait vers 40 ans …

Il arrive aussi qu’en approchant la quarantaine, certaines femmes célibataires sans enfant entendent sonner leur horloge biologique. Il peut arriver alors que des doutes apparaissent : elles prennent conscience de façon accrue que rester célibataire impliquera aussi pour elles de ne pas devenir mère et il s’agit là d’un véritable renoncement - on peut même dire « deuil » - à une maternité possible.

40 ans, c’est aussi l’âge d’une transition de vie, d’un bilan pour redéfinir les priorités de la prochaine décennie, et les projets ou décisions peuvent évoluer. C’est l’âge justement où le désir de maternité peut revenir en force et s’imposer comme une urgence. C’est l’âge où les bénéfices du célibat peuvent se dissiper face aux bénéfices espérés d’une vie de famille par exemple. Bref, c’est l’âge de remises en question et parfois de changements de cap.
Mais nul besoin de s’inquiéter : si le célibat est assumé pendant une partie de sa vie adulte, il peut évoluer vers une vie de couple et de famille tout autant assumée sans contradiction aucune !

Que cherchent les célibataires ?

Une des premières revendications de ceux qui s’assument célibataires tourne autour de l’indépendance : la possibilité de faire ce qu’on veut, quand on veut, sans avoir de compte à rendre à quelqu’un.
D’autres voient la vie de couple comme plutôt ennuyeuse ou même frustrante. Ils aspirent à une vie de liberté qui leur permet une mobilité sans entrave et des rencontres sans empêchement.
Pour les plus épanouis, ils trouvent dans leur vie amicale, leurs activités professionnelles et personnelles de quoi répondre à leurs besoins et combler leur vie.
Au final, elles trouvent dans leur vie de célibataire une forme d’équilibre qui leur correspond : n’est-ce pas là une raison suffisante finalement ?

Comment bien vivre son célibat ?

Encore une fois, tous les célibats ne sont pas assumés et ne correspondent pas à toutes.
Pour que cette période soit des plus agréables, voici quelques conseils :
  1. Assumez mais ne subissez pas. Il y une très grande différence entre un célibat subi qui restera frustrant et un célibat assumé. Et comme nous n’avons pas le contrôle des évènements, nous pouvons passer d’un état fataliste et anxieux d’un célibat mal vécu, dont on espère (à tout prix ?) sortir au plus vite; à un célibat plus assumé en acceptant simplement cet état de vie sans le dramatiser et sans l’enjoliver. Un retour à un regard plus réaliste en somme.
  2. Développez votre vie affective. Célibataire ou non, chaque personne a besoin de se sentir reliée, sentir qu’elle compte pour d’autres. Nouez et nourrissez des relations qui comptent, des amitiés profondes, des liens affectifs de qualité pour trouver le réconfort dont vous avez besoin. Cette vie relationnelle riche participera à votre bien être émotionnel.
  3. Cherchez votre propre équilibre. Que vous soyez casani(er)ère, sporti(f)ve, fêtard(e) ou artiste, quels que soient vos goûts; cherchez ce qui vous correspond, ce qui participe à vous sentir profondément authentique et bien avec votre vie. La richesse de votre vie en solo vous aidera à en voir les avantages et à la vivre pleinement.
  4. Parlez-en sereinement avec votre entourage. Nul besoin de s’en justifier ni de l’éviter : dans les deux cas, l’attitude paraitra suspecte. Abordez le sujet paisiblement si l’on vous pose des questions : c’est peut-être une occasion d’expliquer à votre entourage ce qui vous apporte tant de satisfaction dans ce célibat !

Conclusion

Même si le célibat assumé n’est pas la norme, les personnes et en particumier les femmes qui choisissent ce mode de vie le font aujourd’hui avec une plus grande liberté et le revendiquent même parfois. Elles font face parfois aux pressions sociales mais peuvent réussir aujourd’hui à trouver un certain équilibre si elles échappent aux pièges du célibat subi.


Rédigé par Nathalie Colin-Fagotin, Lu 195 fois






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